En tant qu’une monarchie démocratique représentative parlementaire, Le Grand-Duché de Luxembourg dispose d’un chef de gouvernement représenté par le Premier ministre. La Constitution de 1868 énonce le pouvoir exécutif du pays qui est exercé sous la houlette du Conseil de gouvernement. En plus d’autres ministres, ce Conseil est constitué aussi du premier ministre – chef de la coalition du parti politique ayant la plupart des sièges parlementaires. Le pouvoir législatif, lui, est l’apanage du parlement et du gouvernement. Toutefois, le pouvoir judiciaire ne dépend ni du législatif, ni de l’exécutif.
Le pouvoir exécutif du gouvernement luxembourgeois
Avec une monarchie constitutionnelle, le pays se compose d’une forme de gouvernement parlementaire qui fonctionne selon une primogéniture sans distinction de sexe ou « cognatique »: l’aîné garçon ou fille du monarque hérite le pouvoir à la mort de celui-ci ou lors de son abdication. La constitution de 1868 stipule que les pouvoirs exécutifs sont conférés au Grand-Duc ou à la Grande-Duchesse et au cabinet.
La passation des pouvoirs monarchiques se fait par voie d’hérédité au sein de la dynastie au pouvoir –en l’occurrence, le Luxembourg-Nassau. La dissolution et le rétablissement d’une nouvelle législature est sous le pouvoir du Grand-Duc et de la nation. Celui-ci procède à la nomination du premier ministre et du vice-premier ministre à l’issue des élections populaires à la Chambre des députés. De nos jours, le gouvernement luxembourgeois est constitué d’une coalition du parti socialiste LSAP et du parti démocrate DP.
Le pouvoir législatif du gouvernement luxembourgeois
Le pouvoir législatif au Grand-Duché de Luxembourg est l’apanage du Chambre des députés qui comporte 60 membres élus ayant un mandat de 5 ans par représentation proportionnelle dans 4 circonscriptions avec des sièges multiples. Le Grand-Duc procède également à la nomination d’un organe consultatif du Conseil d’État à l’initiative du cabinet. Cet organe est constitué de 21 citoyens luxembourgeois, en étant des hauts fonctionnaires disposant d’une bonne carrière politique. Dans les traditions, l’organe consultatif est représenté par l’héritier du trône de la monarchie et il a comme responsabilité de donner des conseils à la Chambre des députés au moment de l’établissement de la législation. Un membre du Conseil d’État peut démissionner à l’issue d’une période de service de 15 ans continue ou non, ou après avoir atteint l’âge de 72 ans.
Le pouvoir judiciaire du gouvernement luxembourgeois
Le Code Napoléon est la principale source d’inspiration de la loi du Grand-Duché. Cette loi est soumise à plusieurs modifications visant sa modernisation et sa mise à jour. Tout le système judiciaire du pays est sous le contrôle de la Cour supérieure de justice du Luxembourg. Le Grand-Duc procède aussi à la nomination des juges y siégés. Il s’agit d’une entité fonctionnant indépendamment, en dehors de toute tractation des pouvoirs législatifs et exécutifs
Partis politiques et élections au Luxembourg
Des élections au Luxembourg sont initiées régulièrement afin de déterminer la composition politique des institutions qui représentent le Grand-Duché. L’équité et la liberté des élections sont de mises. Le Luxembourg opte pour des élections séparées pour voter aux représentants européens, nationaux et communaux. L’aréna politique du pays est formé par trois partis politiques que sont le Parti socialiste ouvrier luxembourgeois, le Parti démocrate et le Parti chrétien-socialiste. Toutefois, le pourcentage total de ces trois partis est en diminution, de par l’introduction d’autres partis qui sont le Parti de la réforme démocratique alternative et le Parti des Verts écologiste.